Du fait de leur toxicité, les peintures au plomb ont été interdites à partir de 1949 sur les chantiers de construction en France. Toutefois, on trouve encore ce type de revêtements dans de nombreux biens, en particulier dans les logements anciens. Afin de prévenir tout risque lié au plomb, la réglementation oblige vendeurs et bailleurs à transmettre des informations spécifiques lorsqu’ils cèdent un logement conçu avant janvier 1949.
Les informations sont délivrées à l’issue du diagnostic plomb, analyse menée dans le bien par un technicien certifié, à l’aide d’une machine à rayon X. Le diagnostic permet notamment de déterminer la quantité de plomb dans le logement. Si celle-ci atteint ou dépasse 1 mg/cm², des recommandations de travaux peuvent être indiquées dans le CREP - rapport de diagnostic plomb – pour une dépollution des locaux.
Présent sous forme de particules dans les revêtements, le plomb peut être inhalé ou ingéré par les individus lorsque les peintures se dégradent. Une accumulation de plomb dans l’organisme peut impacter la tension artérielle, le transit digestif, la fertilité, le déroulement d’une grossesse… Lorsqu’un jeune enfant est victime d’une intoxication au plomb, il peut contracter le saturnisme, une maladie grave avec des effets délétères sur le développement moteur et les capacités neurologiques.